
Collectant ces décès, il les publie sur son site (tous au paradis.com), permettant d’une part au généalogiste de retrouver ses ancêtres ; en effet, les deux collections d’état civil parisien ayant été brûlées par la Commune en 1871, il ne reste plus beaucoup de traces du petit peuple avant 1860. D’autre part, ce recensement permet de reconstituer peu à peu l’état civil défaillant et, par suite, de lancer des études sur la société parisienne. Les renseignements contenus dans les actes mortuaires sont de nature à envisager de larges perspectives, qu’il apprécierait de voir approfondies par des doctorants en histoire. Ces études sont actuellement difficiles à mener en l’absence des documents de base.
Retraité de l’Education nationale, l’auteur est depuis toujours un chercheur, qui traite un sujet en roman lorsqu’il estime soit en savoir assez pour le faire connaître au plus grand nombre, soit devoir en faire le point pour engager d’autres chercheurs à l’accompagner sur cette voie.
Délaissant le traité historique sec et aride réservé aux spécialistes, il choisit le roman afin de vulgariser cette connaissance, à travers des personnages auxquels le lecteur puisse s’attacher, et met en scène les documents qu’il a trouvés. Tout y est vrai, hormis les dialogues bien sûr, et c’est en cela que l’on peut parler de roman historique.
Pratiquant la généalogie, prétexte à étudier la vie de nos ancêtres pour mieux l’enseigner, il a animé pendant de nombreuses années un cours de paléographie au sein de son cercle.
Il a aussi beaucoup fouillé les minutes notariales et les registres paroissiaux. C’est dans ces derniers qu’il a découvert des hécatombes de nourrissons parisiens venus mourir à 200 km de chez eux à peine âgés d’une semaine, ce qui a piqué sa curiosité, suscité de nombreuses questions et entraîné l’étude du système qu’il évoque dans son roman.